Le chevalier arlequin

Si en plumage nuptial, il ne peut être confondu avec nul autre en raison de son plumage presque entièrement noir ponctué de blanc sur le dos, en période hivernale, il est souvent confondu avec le chevalier gambette. Le plumage est complètement différent entre l’hiver et la période nuptiale, ce qui lui a en conséquence valu son nom d’arlequin. En plumage, d’hiver, le Chevalier arlequin est entièrement gris clair, avec un sourcil blanc descendant derrière l’œil. Les pattes sont rouges. En plumage nuptial, il est complètement noir pigmenté de points blancs. Les pattes deviennent noires.

Dans son aire de nidification située dans l'extrême nord de l'Europe (nord de la Scandinavie, nord-ouest de la Russie). Il hiverne depuis l’ouest de l’Europe à travers la Méditerranée jusqu’en Afrique équatoriale, et vers l’est dans le Golfe Persique et l’Inde jusqu’en Asie du Sud-est, dans le sud-est de la Chine et à Taiwan. Il fréquente la toundra boisée ainsi que les tourbières et les marécages de la taïga. Il migre ensuite vers le sud pour passer l’hiver jusqu’en Afrique équatoriale, en Inde et en Asie du Sud-est.  En hiver et en migration, on le trouve dans les marais salants, les estuaires vaseux et les lagunes saumâtres.

Il se nourrit principalement de petits mollusques qu'il prélève grâce à son long bec légèrement incurvé, mais aussi d'insectes aquatiques qu'il capte à la surface.

2 ou 3 individus fréquentent régulièrement le fond de la baie, avec un maximum de 8 individus en passage au cours de l'été 2020.