L'éthique environnementale

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En 1967 l’historien américain White publie un article montrant que l’anthropocentrisme de la culture occidentale est responsable de la crise écologique (White, 1967). Pour Passmore (1974), la tradition occidentale dominante est que l’homme joue le rôle de despote vis-à-vis de la nature. Et s’il ne joue pas ce rôle de tyran, il se croit alors l’intendant de la nature dont l’objectif est de perfectionner «  ce qui lui a été confié  ».

L’éthique environnementale

Progressivement avec le développement des connaissances en écologie, en éthologie, et en ethnologie, la conception selon laquelle la nature peut être vue comme extérieure à l’homme laisse place à une vision où l’homme est considéré comme faisant partie intégrante de son environnement. Le terrain était ainsi préparé pour une réflexion philosophique sur ces questions environnementales ou écologiques et plusieurs interventions ou publications allèrent dans ce sens. 

L’enjeu central est celui d’un changement de notre perception qui conditionnera les priorités des actions à mettre en œuvre. 

Cette approche philosophique a été largement critiquée et caricaturée par certains, pourtant il ne s’agit pas d’une doctrine spécifique, mais d’une «   plateforme de réflexion   » sur laquelle tous les penseurs de l’écologie pourront se baser.

Le bien-être et l’épanouissement de la vie humaine et non humaine sur la terre sont des valeurs en soi.
 Arne Naess 

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