La rainette verte
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Ses membres allongés se terminent par des doigts et des orteils en forme de disques adhésifs. Sa peau est lisse sur le dos et plus granuleuse sur la face ventrale. Elle est de couleur variable : vert pomme, vert sombre, jaune voire gris selon certaines influences extérieures (luminosité, substrat, température). Le mâle se distingue de la femelle par son sac vocal jaune, vert ou brun devenant noirâtre en automne.
La Rainette verte fréquente les milieux riches en végétation, composés de différentes strates arborées, arbustives et herbacées : prairies humides, lisières des forêts, marécages, parcs, landes… Dans la journée elle est plaquée contre une feuille ou une branche, avec lesquelles elle se confond facilement grâce à sa couleur. La nuit tombant, elle sort de sa torpeur pour aller se nourrir d’insectes. Elle hiberne de septembre à mars sous les mousses, les rochers, au pied des arbres…
La reproduction débute peu après l’hivernage et se termine en juillet avec un pic de la mi-avril à la mi-mai. Les milieux de reproduction sont des mares peu profondes présentant une végétation bien développée que les adultes rejoignent après une migration pouvant atteindre 3 à 4 km. L’accouplement se produit la nuit. La ponte unique (800 à 1 000 oeufs) est déposée en petits amas d’environ 4 cm de diamètre accrochés à un support immergé (plante, bois…). Les têtards se métamorphosent trois mois plus tard. Les petites rainettes commencent à quitter l’eau alors que la résorption de leur queue n’est pas totale.
Cette espèce se reproduit dans les dunes de Bon Abri courant du mois de mai. Elle est classée « vulnérable » dans le livre rouge des vertébrés de France.