Le grèbe castagneux
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En période nuptiale, il arbore une calotte, un arrière du cou et un dos noirs. Ses joues et son avant du cou sont brun-rouge à châtain. Il montre une tache jaune à la commissure du bec.
Farouche, migrateur partiel, le Grèbe castagneux aime les eaux dormantes et niche communément près des mares, étangs et petits lacs. Il peut également construire son nid à proximité de plus grands lacs ou autres rivières lentes aux berges recouvertes d’une épaisse végétation.
Moins piscivore que les autres grèbes, il se nourrit surtout d’insectes aquatiques, de larves, de têtards, de mollusques, de petits crustacés et bien sur de poissons.
La période de reproduction des grèbes castagneux s’étend d’avril à juillet. Elle peut éventuellement durer jusqu’au mois d’août dans le cas d’une seconde couvée. Le nid, plateforme semi-flottante camouflée parmi les roseaux et les joncs de la berge construite par la femelle, est constitué de végétaux humides, de roseaux, de fins branchages et de duvet. La femelle couve seule ses 5 à 6 œufs blanchâtres pendant 25 jours environ. Si les poussins sont nidifuges, ils ne sont pas autonomes pour autant et ne pourront prendre leur envol qu’à leur sixième semaine.
Le Grèbe castagneux est présent toute l’année en faible effectif, de l’ordre de quelques individus. L’espèce s’est même ponctuellement reproduite sur le site, sur le secteur de Bon Abri.